P.V. c'est quand même d'abord, et principalement, une ambiance. Une
ambiance sombre, ou plutôt grisâtre (comme un ciel de pluie, le
béton, le bitume) qui relate des histoires de lascars un peu
paumés, des sensations en (grande) ville... la fièvre de Paname
quoi. Ce groupe est aussi un peu le temple du paradoxal : contre la politique
mais finalement un peu engagé, simple mais un brin torturé (et
des membres un brin poseurs - cf. les photos un peu partout dans le livret
[avec paroles ! Ça se salue dans la oi!] - ), ennuyé par la
ville, appréciée pourtant...
Très intéressant, surtout quand la simplicité de cette oi / punk n'oublie pas les airs mémorables, ces derniers n'étant hélas pas présents dans toutes les chansons. Quelques paroles contestables...
Un tout nostalgique et mélancolique façon Pigalle (sans le
côté flon-flon ) qui aurait - musicalement - copulé avec
des groupes chaos (début 80ies), avec parfois des chansons
inspirées à la Thiéfaine [incroyable, hein !!].
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